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I. Le mot subordonné évoque un état de dépendance. De fait, les propositions subordonnées sont soumises à une autorité, celle de la proposition principale dont elles dépendent. Pour caractériser une proposition subordonnée, on emploiera, selon le cas, les mots relative, conjonctive, complétive, circonstancielle, interrogative indirecte, infinitive, participiale, etc.
Nous parlerons dans cette page des propositions subordonnées complétives, relatives, interrogatives indirectes, infinitives et participiales.
N'hésitez pas à consulter aussi les subordonnées circonstancielles.
II. Les propositions subordonnées conjonctives:
1. Définition:
Sont dites propositions subordonnées conjonctives les propositions subordonnées qu'introduisent une conjonction (que, quand, puisque, comme) ou une locution conjonctive de subordination (alors que, parce que, pour que, bien que, si bien que, etc.).
2. Fonctions des subordonnées complétives:
On distingue:
les subordonnées conjonctives complétives, introduites par que, à ce que, de ce que, qui, le plus souvent, complètent un verbe et jouent le rôle d'un complément d'objet (direct, indirect ou second) ;
Exemple: Chacun sait que chat échaudé craint l'eau froide.
les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par les autres conjonctions ou locutions conjonctives, qui permettent d'établir entre la principale et la subordonnée un rapport temporel (expression du temps) ou logique (expression de la cause, de la conséquence, du but, de l'opposition, de la condition, de la comparaison) et jouent ainsi le rôle d'un véritable complément circonstanciel.
Exemple: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
III. Les propositions subordonnées complétives sujets:
1. Formes et mots subordonnants:
La subordonnée sujet peut être:
Une proposition introduite par la conjonction que après un verbe de forme impersonnelle.
Exemple: Il faut que j'aille.
Une proposition introduite par que en tête de phrase.
Exemple: Que tu aies gagné ce concours me remplit de joie.
Remarque:
Il y a subordonnée sujet commençant par que, si, comme, quand... placée après la principale mais annoncée en tête de la phrase par un des pronoms démonstratifs neutres: ce, ceci, cela, ça.
Exemple: C'est étonnant comme elle a grandi.
Une proposition introduite par que après certaines expressions comme: d'où vient?, de là vient, qu'importe, peu importe...
Exemple: D'où vient que nul n'est content de son sort?
Une proposition introduite par un des pronoms relatifs indéfinis: qui, quiconque.
Exemple: Qui veut la fin, veut les moyens.
2. Emploi du mode:
Le verbe de la subordonnée se met:
À l'indicatif:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance.
Remarque:
Après le verbe sembler que (avec les pronoms me, te, se, nous, vous, se), on met généralement l'indicatif. Après il semble que, on met l'indicatif ou le subjonctif selon que l'on exprime le fait avec plus ou moins de certitude.
Exemple 1: Il me semblait que c'était la haine qui faisait parler Françoise.
Exemple 2: Il semblait que les forces révolutionnaires dussent triompher.
Au subjonctif:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, la possibilité, le doute, l'obligation ou un sentiment personnel.
Exemple: Il faut qu'on soit sincère.
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance et exprimant un sens négatif, interrogatif au conditionnel.
Exemple: Est-il sûr que Michel ait commis une pareille erreur?
Quand la subordonnée introduite par que est placée en tête de la phrase.
Exemple: Que le printemps vienne.
Au conditonnel:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance lorsqu'on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Il en est de même dans la proposition sujet introduite soit par que après d'où vient?, qu'importe..., soit par un des pronoms relatifs indéfinis: qui ou quiconque.
Exemple: Il est évident que vous feriez ce travail.
À l'infinitif:
Le verbe de la subordonnée sujet est parfois à l'infinitif accompagné par son sujet propre.
Exemple: Un citoyen trahir son pays, cela mérite un châtiment.
IV- Les propositions subordonnées attributs:
1. Formes et mots subordonnants:
La subordonnée attribut peut être introduite par la conjonction que et venant après certaines locutions formées d'un sujet et du verbe être comme: mon avis est, le malheur est, le mieux est, la preuve en est...
Exemple: Mon avis est que vous avez raison.
On a parfois une subordonnée attribut introduite par le pronom relatif indéfini: qui (= celui que) ou par le relatif quoi précédé par une préposition.
Exemple 1: Le coupable n'est pas qui vous croyez.
Exemple 2: C'est précisément à quoi je pensais.
On peut considérer comme des subordonnées attributs certaines propositions relatives introduites par qui:
— Après les verbes: être, se trouver, rester... suivis d'une indication de lieu ou de situation.
— Après un verbe de perception exprimant une manière d'être du sujet ou du C.O.D. de la principale.
Exemple: -- Votre ami est là qui attend (attendant).
-- Il est aujardin qui rêve (rêvant).
-- Je le vois qui arrive (arrivant [C.O.D.]).
2. Emploi du mode:
Le verbe de la subordonnée attribut se met:
À l'indicatif:
Quand cette subordonnée exprime un fait réel (ou considéré dans sa réalité).
Exemple: Mon opinion est que tu as rempli tes obligations.
Au subjonctif:
Quand on exprime un fait envisagé dans la pensée avec un sentiment personnel (souhait, désir, volonté...).
Exemple: Mon désir est que tu remplisses tes obligations.
Au conditionnel:
Quand on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Exemple: Mon opinion est que tu remplirais ainsi tes obligations.
Nous parlerons dans cette page des propositions subordonnées complétives, relatives, interrogatives indirectes, infinitives et participiales.
N'hésitez pas à consulter aussi les subordonnées circonstancielles.
II. Les propositions subordonnées conjonctives:
1. Définition:
Sont dites propositions subordonnées conjonctives les propositions subordonnées qu'introduisent une conjonction (que, quand, puisque, comme) ou une locution conjonctive de subordination (alors que, parce que, pour que, bien que, si bien que, etc.).
2. Fonctions des subordonnées complétives:
On distingue:
les subordonnées conjonctives complétives, introduites par que, à ce que, de ce que, qui, le plus souvent, complètent un verbe et jouent le rôle d'un complément d'objet (direct, indirect ou second) ;
Exemple: Chacun sait que chat échaudé craint l'eau froide.
les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par les autres conjonctions ou locutions conjonctives, qui permettent d'établir entre la principale et la subordonnée un rapport temporel (expression du temps) ou logique (expression de la cause, de la conséquence, du but, de l'opposition, de la condition, de la comparaison) et jouent ainsi le rôle d'un véritable complément circonstanciel.
Exemple: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
III. Les propositions subordonnées complétives sujets:
1. Formes et mots subordonnants:
La subordonnée sujet peut être:
Une proposition introduite par la conjonction que après un verbe de forme impersonnelle.
Exemple: Il faut que j'aille.
Une proposition introduite par que en tête de phrase.
Exemple: Que tu aies gagné ce concours me remplit de joie.
Remarque:
Il y a subordonnée sujet commençant par que, si, comme, quand... placée après la principale mais annoncée en tête de la phrase par un des pronoms démonstratifs neutres: ce, ceci, cela, ça.
Exemple: C'est étonnant comme elle a grandi.
Une proposition introduite par que après certaines expressions comme: d'où vient?, de là vient, qu'importe, peu importe...
Exemple: D'où vient que nul n'est content de son sort?
Une proposition introduite par un des pronoms relatifs indéfinis: qui, quiconque.
Exemple: Qui veut la fin, veut les moyens.
2. Emploi du mode:
Le verbe de la subordonnée se met:
À l'indicatif:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance.
Remarque:
Après le verbe sembler que (avec les pronoms me, te, se, nous, vous, se), on met généralement l'indicatif. Après il semble que, on met l'indicatif ou le subjonctif selon que l'on exprime le fait avec plus ou moins de certitude.
Exemple 1: Il me semblait que c'était la haine qui faisait parler Françoise.
Exemple 2: Il semblait que les forces révolutionnaires dussent triompher.
Au subjonctif:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, la possibilité, le doute, l'obligation ou un sentiment personnel.
Exemple: Il faut qu'on soit sincère.
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance et exprimant un sens négatif, interrogatif au conditionnel.
Exemple: Est-il sûr que Michel ait commis une pareille erreur?
Quand la subordonnée introduite par que est placée en tête de la phrase.
Exemple: Que le printemps vienne.
Au conditonnel:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance lorsqu'on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Il en est de même dans la proposition sujet introduite soit par que après d'où vient?, qu'importe..., soit par un des pronoms relatifs indéfinis: qui ou quiconque.
Exemple: Il est évident que vous feriez ce travail.
À l'infinitif:
Le verbe de la subordonnée sujet est parfois à l'infinitif accompagné par son sujet propre.
Exemple: Un citoyen trahir son pays, cela mérite un châtiment.
IV- Les propositions subordonnées attributs:
1. Formes et mots subordonnants:
La subordonnée attribut peut être introduite par la conjonction que et venant après certaines locutions formées d'un sujet et du verbe être comme: mon avis est, le malheur est, le mieux est, la preuve en est...
Exemple: Mon avis est que vous avez raison.
On a parfois une subordonnée attribut introduite par le pronom relatif indéfini: qui (= celui que) ou par le relatif quoi précédé par une préposition.
Exemple 1: Le coupable n'est pas qui vous croyez.
Exemple 2: C'est précisément à quoi je pensais.
On peut considérer comme des subordonnées attributs certaines propositions relatives introduites par qui:
— Après les verbes: être, se trouver, rester... suivis d'une indication de lieu ou de situation.
— Après un verbe de perception exprimant une manière d'être du sujet ou du C.O.D. de la principale.
Exemple: -- Votre ami est là qui attend (attendant).
-- Il est aujardin qui rêve (rêvant).
-- Je le vois qui arrive (arrivant [C.O.D.]).
2. Emploi du mode:
Le verbe de la subordonnée attribut se met:
À l'indicatif:
Quand cette subordonnée exprime un fait réel (ou considéré dans sa réalité).
Exemple: Mon opinion est que tu as rempli tes obligations.
Au subjonctif:
Quand on exprime un fait envisagé dans la pensée avec un sentiment personnel (souhait, désir, volonté...).
Exemple: Mon désir est que tu remplisses tes obligations.
Au conditionnel:
Quand on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Exemple: Mon opinion est que tu remplirais ainsi tes obligations.
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